On vit dans un monde de textures.

C’est quelque chose dont on ne se rend pas compte, mais vraiment pas.

En tant que cyclotouriste, c’est une réalité quotidienne dont nous avons à faire face.

Vous devez vous demander où est-ce que nous allons avec ça? Bin oui, c’est tout à fait normal, vous avez bien raison.

C’est un sujet qui divague un peu de la norme, un article que Greg voulait écrire depuis longtemps, ça traite de plein d’affaires, ça tourne en rond un peu (pas mal même) aussi, on va pas vous le cachez. Si vous avez lu jusqu’ici vous devriez peut-être continuer, tant qu’à avoir perdu tout ce temps là aussi bin en perdre un peu plus, tant qu’à faire.

Les textures nous entourent.

Pour commencer, voilà la définition du mot texture, pour mettre ça simplement, on rentrera dans les détails plus tard:

Aspect général, disposition des parties d'une substance.

Quand vous êtes dans votre char, en roulant, inconsciemment vous roulez sur plein de textures différentes, mais vous vous en rendez plus ou moins compte, à moins que vous vous ramassiez dans l’champ. Là vous allez vous en rendre compte.

En vélo c’est vraiment différent. Les textures sont omniprésentes à chaque coup de pédales. Nous sommes vraiment limités sur les textures où nous pouvons rouler à l’aise; avec nos ptits pneus de vélo de cyclo gonflés à bloc parce qu’on traine bin du stock. On sent tout: toutes les craques, petites ou grosses, les ptits trous (il faut vraiment faire attention aux gros trous!), les imperfections, les roches, les OTNI (objets trainants non-identifiés), les pelures de bananes (ça c’est le plus dangereux, pour vrai), le caoutchouc pour réparer les routes, la gravelle, le p’tit sable fin qui glisse, la pelouse, le mouillé ou le sec, c’est casiment yink si on sent pas la peinture jaune et blanche de l’asphalte tellement nous sommes rendus intimes avec elle!

Ça c’est sur un point de vue de cycliste normal. Quoiqu’on sait pas si nos amis cyclos s’en rendent compte? Ou même, sommes-nous normaux? On sait pas.

Mais pour la bouffe on est pas normal. On est extraordinaire, en toute modesté.

Pis dans le monde moderne de la nourriture, les textures c’est la vie, si vous voulez notre avis. (Ayoye, la rime)

Voilà la définition d’une texture, point de vue alimentaire:

Qualité physique des aliments liée à leur densité, leur viscosité, leur caractère homogène, leur dureté.

Imaginez vous si tout ce que vous mangiez aurait la même texture, ce serait tellement plate!

On est chanceux de pouvoir goûter à tout ce monde alimentaire qui émerveille nos papilles bouchées après bouchées, jours après jours; tout le temps. Et plus on vieillit, plus on perd ce beau sens là, alors profitez-en!

La plupart des aliments n’ont pas la même texture s’ils sont crus ou cuits. Et encore là, on peut les rôtir, les griller, les bouillir, les faire à la vapeur, les fumer (eeeeeeeee, avec un fumoir là? On sait ce que vous avez pensé, c’est correct, c’est correct.), et même les brûler!

Il y a TELLEMENT de variétés! Du moussé, du croquant, du mou, du semi-mou, du glacé, du fibreux, du lisse, du moins lisse, du dur, du fondant, du pétillant, du juteux, du moelleux, du coulant, du visqueux, du ‘al dente’, de la purée, du collant, du gélifié, etc.

On pourrait entrer dans les détails ici, parce que y’a probablement un million de textures de bouffe différentes, mais vous comprenez ce qu’on veut dire. En veux-tu de la diversité, en v’là.

Et plus haut on parlait ‘bouchées après bouchées’, mais selon nous, les textures sont aussi dans les gorgées; dans les liquides. Prenez une bière pétillante ou prenez la flat, c’est un monde de différence. Et encore une fois, le chaud et le froid ont aussi leur différence pour tout aliment! 

La fraîcheur est aussi au rendez-vous, c’est tellement meilleur quand c’est tout frais tout beau! Pensez-y, une texture de pizza pochettes c’est assez ordinaire.

Le beurre de peanuts est aussi un bon exemple. Nous on aime tellement ça le beurre de peanuts, on aimerait ça le ‘plugger’ dans tous nos blogs, mais on veut pas trop vous tanner avec ça. Hey, en passant un madné on va faire un article axé uniquement sur le beurre de peanuts, juste pour vous dire encore une fois à quel point on l’aime. On est tellement tannants avec ça. Mais là on va faire ça vite vite…

Le beurre de peanuts se divisent en plusieurs consommateurs: Il y a les gens qui aiment le naturel; celui avec l’huile qui flotte su’l top, et les gens qui aiment celui ‘cheap’ (pas d’offusquage ici, c’est juste la vérité, si vous voulez pas la reconnaître la juste vérité, on pourra en parler en privé), le ‘cheap’ étant le genre de kraft, celui avec une texture vraiment trop graisseuse souvent un peu trop sucrée. Le seul avantage à celui-ci est que vous avez pas à vous forcer pour le mélanger, c’est déjà fait pour vous, méchant bon deal!

Et parmi ces deux catégories, il faut ajouter qu’il y a du croquant et du crémeux. Il y a tellement de choix dans notre monde moderne, c’est pas toujours facile comme décision à prendre. Puisque vous voulez absolument savoir, nous on achète du naturel croquant, tout l’temps. À exception près qu’on soit au milieu de nul part pis qu’on ait pas le choix d’acheter du genre de ‘kraft’, c’est quand même mieux que pas de beurre de peanuts pantoute, ça on va vous l’donner, mais c’est tout.

Il y a cependant un nouveau joueur dans le monde du beurre de peanuts, on sait pas trop si c’est nouveau ou si c’est sur le marché depuis longtemps, mais pour nous c’est nouveau. On parle ici du beurre de peanuts en poudre. On l’a pas essayé, ça nous intéresse pas. Cependant, on s’est fait dire qu’il n’avait pas la texture graisseuse et collante agréable dont nous sommes habitués quotidiennement et accrocs, si vous voulez nous donner des feedback la-dsus, gênez-vous surtout pas, on aimerait bien savoir.

Fack c’est ça. Nous on vit dans un monde de textures, on en est vraiment conscients, et on aime ça. Désolé d’avoir dérapé un peu trop de l’idée d’article original et de l’avoir échappé un peu trop pour le beurre de peanuts, vous penserez à nous quand vous mangerez vos toasts demain matin. Qui sait, on va peut-être être en train d’en manger en même temps quelque part sur la planète?

Pis pensez-y deux secondes à votre prochain repas, chaque chose a une texture unique, la diversité est à votre disposition, à vous d’en profiter.

Vive la bouffe et toutes ces textures décadentes.

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We live in a world of textures.

It’s something we don’t really notice, really don’t.

As biketourers, it’s a daily reality we are facing and conscious of.

You must be wondering where we are going with all this? Yep, you are right, you should wonder.

It’s a subject that’s really appart from the norm, an article Greg meant to write a long time ago, it is full of varieties, it is quite random (it really is), we won’t try to hide it. If you already read until here, you might as well read it all, you already lost all this time, so you should lost even more so, keep going.

Textures are surrounding us.

To start with, here is a definition of the word texture, to put it simply. We will go in details later on:

General aspect, xxx.

When you are driving your car, unconsciously you are rolling on so many different textures, but you don’t fully notice it, unless you go in the ditch, than you’ll notice quickly.

On a bike this is totally different. Textures are omnipresent at every pedal strokes. We are very limited in the textures we can pedal on; with our tires fully pumped up and our heavy luggages. We feel everything: all the cracks, small or big, little holes (We must be really careful with the big ones!), the imperfections, the rocks, banana peels (those are the most dangerous, really), the rubber they use to fix cracks, gravel, the slippery sand, grass, the wet and dry, it’s almost as if we can feel the white and yellow paint lines on the pavement as we are so intimate with the roads now!

All this is from a normal cyclo point of view. We are not sure if our cyclo friends are notiving it? Or even, are we normal? We don’t know.

But for food, we are not normal. We are extraordinary, in all modesty.

And in the modern world of food, textures are ‘life’, they are everything, if only you knew.

Here is a definition of texture, in a food context:

Physical quality of food depending of their density, viscosity, homogeneous and dureté (!).

Imagine everything you eat would have the same texture, that would be so boring!

We are very lucky to taste all those ALIMENTS nowadays, they amaze us bites after bites, day after day, all the time. And the older you get, the more you lose that sense of taste, so you shoudl enjoy it right now!

Most ALIMENTS don’t have the same texture if they are cooked or raw. And than, there is so much you can do: roast, grill, boil, steam, smoke (eeeeeee, with a FUMOIR!) or even burn them!

There is SO MUCH varieties! Mousse, crunchy, soft, semi-soft, iced, fibers, smooth, less smooth, hard, melting, fuzzy, juicy, COULANT, VISQUEUX, al dente, PUREE, sticky, jelly, etc.

We could go in details here, because there probably is a million textures, but you get the idea.

Earlier we talked about bites after bites, but we think textures are also in the sips, in the liquids. Take a fresh beer or flat one, it’s a world of difference. And take it warm or cold, and this is also something else.

So.

Much.

Varieties.

Freshness is also quite something, everything is so much better when it’s fresh! Think about it, a pocket pizza is pretty boring.

In all the food, peanut butter is a great exemple. We love it so much, we would like to include it in all our blogs, but we don’t want you to get sick of it. Hey, as we are talking about it, soon enough we’ll do an article dedicated to it, just to remind you how we love it! We are so annoying with it, we know, this time we’ll do it quickly, we promise…

the peanut butter world is divided in many world, from a consumer’s point; there is people that like the natural one; the one with the oil on top, and people that like the ‘cheap’ one (no offense here, it’s just the reality, if you don’t want to recognize it, we can talk about it in private), the ‘cheap’ being the kraft, the one with a really fatty texture and sweet. The only good thin about is you don’t have to stir, it’s already done for you, what a deal! It’s better than no peanut butter, we agree with it, but this is the only thing we’ll agree on.

And between those two categories above, there is the smooth and the crunchy. There is so much decisions to take in our modern world, it’s tough hey! Since you really want to know which one we are, we will tell you the truth, we buy the crunchy natural one, most of the time. The only exception is sometime we can’t find anything better, so we must rely on the kraft style one, as we said earlier, it’s better than nothing.

There is a new player in the peanut butter world though, we are unsure if it’s new on the market or if we just never noticed it, but for us it’s a new thing. We are talking about the peanut butter powder. We never tried it as we are not interested at all. But we heard from people that it didn’t have the nice fatty and sticky texture we love so much and we are used and addicted to on a daily basis. If you want to give us feedback about this powder thing, let us know, we’d love to know!

So this is it. We live in a world of textures, we are really conscious about it, and we love it. Sorry if it kinda went sideways from the original idea of the article and we lost it with the peanut butter, you should think about us when you spread it on your toasts tomorrow morning. Who knows, maybe we’ll be eating it at the same time as you on another part of the Earth?

And think about it at your next meal; every bite has a unique texture, diversity is upon us, enjoy it.

Long life to all the food and its DECADENTE textures.

Une cuisine de pimp donne plein de textures différentes! / A pimp kitchen provides heaps of textures!

Des fois y'a d'la belle asphalte, des fois non / Sometime there is good pavement, sometime not

Les beaux plaisirs du quotidien / The good daily stuff!

Qui a dit bière? / Who said beers?

La terre est lente, glissante mais ohh que belle! / Dirt is slow, slippery but how beautiful

À Matane, QC, on traîne de la confiture de petites fraises (les meilleurs des meilleurs) de Rose-Emma, la tante à Greg / In Matane, QC, carrying fresh little strawberry (the very best!) jam from Rose-Emma, Greg's auntie

Beau ptit 'patchage' en Gaspesie / Nice patch work in gaspesie

Merci Jean-Yves pour les bleuets tout frais tout bon! / Thanks heaps Jean-Yves for the delicious fresh blueberries!

Leftover anyone? Make it a wrap! Coucous, green lentils, brocoli, zuchinni, onion, nutriotional yeast, garlic hummus / Des restants quelqu'un? Wrappez les! Coucous, lentilles vertes, brocoli, courgette, oignon, levure alimentaire, hummus à l'ail grillé 

Belle route côtière en Gaspésie, bel asphalte, bel accotement! / Smooth coastline in Gaspesie, nice pavement, nice shoulders!

Sur l'Île-du-Prince-Édouard, un classique, trop bon et rafraîchissant! Cow's! / On Prince-Edward-Island, a classic, so refreshing and delicious! Cow's!

Un souper 'next level', saucisse végétarienne, pain 'vapeur', moutarde de dijon à l'ancienne, salade d'oignons et chou, frites fraîchement frites dans le petit shack à 25 mètres plus loin sur le quai, mayo et bières locales / Next level dinner, veggie sausage, steamed buns, grainy dijon mustard, onion and cabbage salad, fresh fries from the shack 25 meters away on the wharf, mayo and local beers

Surface glissante en Colombie-Britannique / Slippery surface back in BC