Pimp?

On vous a dit qu’on était pimp?
Bin oui, dans le dernier article, et si vous l’avez pas lu, il parle surtout de bouffe, alors c’est vraiment cool, lisez-le! Et on est pimp aussi pour plein de raisons par apport aux autres, les autres qui sont pas pimp (du moins pas autant que nous), mais qui ont peut-être pas besoin de l’être non plus?

La raison est simple mais il vous faut lire l’article au complet pour tout comprendre.

Traverser le Canada en bicyclette, c’est beaucoup, c’est beaucoup de plein de choses; de kilomètres, de jours, de moustiques, de provinces, de coup de pédales, de temps passé dehors (pour le meilleur et pour le pire), de côtes, de descentes, de nourriture, de rencontres, de temps à penser dans nos têtes, d’organisation, de planification, de traffic, d’hydratation, de nuits en tente, de camping, de ‘cuisinage’, de café, de nouvelles villes, de différentes routes, d’inconfort de selle, de ‘shiftage’ de vitesse, de clip et déclippe, de lacs, de ponts, de rivières, de ruisseaux, pacte et dépacte, de freinage, d’accotements, de rotation de roues, de camions et autos qui nous passent pas si loin à gauche, de motivation et détermination et plein de d’autres choses, mais la plus grande chose qu’il faut avoir c’est du temps. 

Le temps.

Le temps c’est quelque chose qu’on voit pas. Quelque chose qui va des fois lentement, des fois vites, que des fois t’en as trop, des fois t’aimerais en avoir moins parce qu’il est long, des fois t’aimerais le passer seul, des fois t’aimerais le partager, des fois t’aimerais qu’il s’arrête, ou parfois tu aimerais le rattraper. Même avec des millions de dollars tu peux pas acheter du temps. Anyway, si t’as pas de temps, tu peux pas faire de cyclotourisme, et surtout pas traverser le Canada en bicycle à pédale.

Nous, on a beaucoup de temps, à vrai dire on a quatre mois, et si on en prend plus, bin c’est pas un problème, on en prendra plus. On a tous les deux démissionné de nos jobs, nos jobs que nous aimions, et nos jobs qui nous aimions aussi. Probablement rares sont les gens qui pourraient prendre quatre mois-ish de vacances pendant l’été. On s’est pas trop cassé le bicik (punch line ici), on a simplement démissionné, et c’est quelque chose qu’on a prévu il y a de ça très longtemps, parce que c’est quand même un plus gros projet que d’aller acheter des bananes à l’épicerie. (Ici vous reconnaitrez une nuance avec un des numéro de l’humoriste François Bellefeuille, quel personnage!)

Quatre mois off. Wow, en vrai c’est plus que ça, parce qu’on a pris quelques semaines off avant le trip, Cathe est allée au Guatemala pour le mariage de sa meilleure amie et est venue quelques jours sur la ‘West Coast’ et Greg a fait tranquillement son chemin sur la ‘West Coast’ et à Tofino pour des vacances avant les vraies vacances. Parce qu’on va s’le dire, pédaler son pays en vélo, même si c’est pas de tout repos, ça reste quand même des maudites belles vacances. Pis on doit avouer qu’on écrit cet article par temps perdu (parce que ça arrive ça, en vacances) dans un hamac sur le bord d’un lac au soleil en Ontario entre un 70 kilomètres de matin, et un 55 plus tard ce soir).

Y’a beaucoup de cyclos qui prennent le temps pour ce projet-là, similaire au nôtre. Mais aucun a pris autant de temps off, du moins parmi la vingtaine qu’on a rencontré jusqu’à maintenant. Et une question qui revient souvent est ‘qu’est-ce que vous faites comme travail?’. Assurément que si on avait des carrières, qu’on travaillait dans des grandes entreprises, on pourrait probablement pas avoir la liberté qu’on a maintenant. La majorité des gens qu’on croise ont de deux à trois mois gros max pour faire leur traversée, et même que certains divisent le projet en deux et le font en deux ans. Quand même cool comme split!

Il y a vraiment plus de cyclos qui traversent le Canada que vous pensez, on a entendu dire entre les branches qu’il y a environ 2000 personnes par année qui traversent le pays en vélo. On a vraiment été étonnés d’entendre ça, et c’est merveilleux! En le vivant, on réalise pleinement le beau projet que tout ça implique, et on espère qu’en écrivant ce blog, on vous le fait vivre en partie aussi. Et d’ailleurs si vous voulez vous joindre à nous, vous êtes les bienvenus ça nous fera plaisir de partager des coups de pédales! Pis pour les gens qui pensent que vous seriez pas capables, inquiétez-vous pas, joignez-vous à vous, on pédale vraiment pas vite, faut quand même traîner tout notre stock de pimp!

Mais traverser le Canada, c’est une nuance. Jusqu’à maintenant, le quart des cyclos que nous avons vu traversent le pays comme nous, Coast to Coast, de la vraie côte ouest à la vraie côte est, de Victoria à Terre-Neuve, d’un océan à l’autre, boute à boute. Les autres font une plus courte traversée, qui souvent commence à Victoria ou Vancouver et s’arrête soit à Montréal ou Halifax, ce qui est toute qu’une aventure aussi! Et y’en a aussi plein qui le font d’est en ouest, et compte tenu des vents dominants qui sont pratiquement toujours d’ouest en est, ils ont assurément pas fait de recherches, pris une mauvaise décision, ont voulu se donner encore plus de misère ou on sait pas trop ce qu’il leur a passé par la tête, anyway, c’est leur choix.

Les gens qui font Vancouver à Montréal par le chemin le plus court font environ le deux tiers du pays, en peut-être 5500 kilomètres, pour vous donner une idée. Les gens qui se rendent à Halifax font probablement 6500 kilomètres, et certainement qu’ils se simplifient la vie en n’ayant pas à se rendre à Terre-Neuve par bateau et la complication de revenir par quelconque moyen. Et ils sont tout de même un océan à l’autre et une très bonne partie des maritimes.

Jusqu’à maintenant, on a fait environ 3400 kilomètres depuis notre départ de Victoria, 38 jours plus tôt: 35 jours de vélo, trois jours de repos Et il en reste environ 5200. Ça fait 8600 kilomètres au total, et c’est vraiment pas la route la plus courte, on a déjà fait plusieurs détours, on en est super conscients et on va en faire encore plus dans l’est, question de visiter le pays, nos amis, nos familles, et les maritimes que nous avions bien hâte de découvrir. Nous deux ayant voyagé quand même beaucoup et surtout vit ou déjà vécus en Colombie-Britannique, à l’ouest du pays, sans vraiment trop explorer l’est. L’est qui doit être tout aussi magnifique mais totalement différent à sa façon, à suivre. En faisant les maths, on se rend compte que dans un peu plus d’une semaine, on va en être à la moitié du trajet, c’est merveilleux, et ça passe vite. Parce que comme certains le diront, et ils on raison, le temps passe vite. Et c’est tout aussi merveilleux parce qu’on va être dans nos temps, on sera pas à la moitié des 120 jours (quatre mois) alloués au projet. Tout est aligné, tout se passe bien, on ne peut vraiment pas se plaindre de rien, vraiment pas!

On a une très bonne idée du trajet qu’on veut faire jusqu’au bout, et le voici. Si vous vous trouvez sur notre chemin, voulez nous mettre en contact avec des amis ou de la famille, si vous avez dons conseils ou quoi que ce soit, hésitez pas à nous écrire!
On est maintenant en Ontario, et on a d’la misère à réaliser qu’on est déjà ici, mais avec environ 2400 kilomètres à faire ici, on est aussi conscient que c’est environ le tiers de notre trajet, alors on a bien du temps pour s’en rendre compte!

Nous allons aller au sud vers Thunder Bay, Sault-Sainte-Marie, et descendre à Manitoulin Island et la Bruce Peninsula (qui semble être des petits coins de paradis!), et ensuite nous allons passer par Barrie, Peterborough et Ottawa pour éviter de descendre trop au sud vers le GTA (Grand Toronto Area), une des trois most populated urban area in North America. Et ensuite, vous l’aurez deviner, on va être au Québec, ah le Québec! Ce sera tout qu’un parcours! On va aller à Montréal, à Sainte-Élie-de-Caxton aussi peut-être, Shawinigan (la brasserie le trou du diable…!), Québec City, au Saguenay (À Sainte-Rose-du-Nord) pour ensuite traverser des Escoumins à Trois-Pistoles, passer dans notre villa natale, Rimouski, et ensuite rouler vers la Gaspésie. On va passer à travers les Chics-Chocs jusqu’à la Baie-des-Chaleurs. Ensuite nous  longeront  la côte du Nouveau-Brunswick, puis vers l’Île-du-Prince-Edouard, et aller vers le Cap Breton avant de prendre le traversier pour se rendre à Terre-Neuve, et rendu là on verra bin le temps qu’on a et on décidera la fin du trip jusqu’à Cape Spear, le point le plus à l’est au Canada.

Tout ça pour revenir au fait qu’on est pimp.
En plus de la belle cuisine qu’on trimballe, on a encore plus d’affaires pimp.

On a des hamacs, et si vous en avez un, vous comprendrez bien qu’il n’y a aucun égal que de s’écraser dans un hamac, parce qu’on s’entend là, un lazy boy et un divan c’est confortable, mais on vous rappelle qu’on est en vélo, on commencera pas à trainer des meubles.

On a aussi des tapis de yoga, qui sont le deuxième meilleur investissement après notre râpe. Parce qu’ils coutaient plus chers, $3.50, et on s’étire assez souvent qu’ils sont déjà rentrés dans leur argent, et ils ‘tuff la run’. Pour ceux qui pensent que c’est niaiseux traîner un simple tapis de yoga, étirez vous dans garnotte pendant au moins vingt minutes (parce que des fois y’a juste ça de la garnotte, pis s’étirer ça prend un flat spot, comme le spot pour planter notre tente!) pis vous comprendrez que ça vaut la peine, namaste!

En parlant de tente, on a aussi une tente de pimp, c’est ridicule. Parce que pas toutes les tentes sont pimp, c’est dur imaginer une tente plus pimp que la MSR Hubba Tour 2. Merci au cousin à Greg, Hugo, de nous la prêter! En plus de prendre deux minutes à monter, d’être une one-piece, d’être plutôt light (mais ça on s’en fout, on vous rappelle qu’on traîne une cuisine de pimp qui pèse!), elle a un des vestibules qu’on peut carrément appeler un ’storage’, ce qui est bien pratique avec huit sacoches de vélos, souliers, casques, etc!

Tout le monde pense que Greg exagère avec son petit packraft, mais même si il ne s’en sert pas souvent, il est bien content de pagayer dans les petits moments calmes sur l’eau. On vous rappelle (okay, Greg vous rappelle…!) que son setup est juste un peu plus lourd qu’un pot de beurre de peanut de un kilo, c’est light!

Fack c’est ça, pour résumer toutes ses lignes, on est pimp parce qu’on veut bien traîner tout notre stock de pimp, qu’on a pas mal plus de temps que les autres à être pimp, on a plus de kilomètres à pédaler pour être pimp, on se sert de tout notre stock de pimp, et on se compte bien chanceux de faire ce trip de pimp!

Si seulement vous auriez pu voir d'ou nous aurions pu poster cet article hier soir à Nestor Falls, ghetto-camping avec un wi-fi qui a presque fonctionné... à suivre!

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Did we tell you we are pimp?
Yep, we did, in the last article, and if you haven’t read it, it’s about food, so it’s really cool, go read it!
And we are also pimp for many other reasons compared to other people, other people that aren’t so pimp (at least not as pimp as us), or maybe those people don’t need to pimp?

The reason is simple but you’ll need to read the complete article to fully understand it.

Crossing Canada on a bicycle, is a lot, is a lot of so many things; kilometres, days, provinces, pedal strokes, time outside (for the good and bad), hills, descent, food, new people, time thinking in our own heads, organizing, planning, traffic, hydration, nights tenting, camping, cooking, coffee, new towns and cities, different routes, saddle sore-ass, gear shifting, clip and unclip, mosquitoes, lakes, rivers, sun, clouds, creeks, bridges, pack and unpack your stuff, braking, shoulders, wheels rotation, trucks and cars passing by close on our left, motivation and commitment and a lot of other things, but the biggest thing you need is time.

Time.

Time is something we don’t see. Something that’s sometime slow, sometime fast, sometime you have too much, sometime you wish it went faster, sometime you’d spent it alone, or sometime you’d share it, sometime you’d wished it stopped, and sometime you wish you’ll go back in time to start over again. Even with millions of dollars you can’t buy time. Anyway, if you don’t have time, you cannot bike tour, and even less so crossing Canada on a bicycle.

We have a lot of time, let’s face it, we have four months, and if we need more, this is not a problem, we’ll take more time if need be. We both quit our jobs; our jobs we liked, and our jobs that liked us. It’s probably rare people that could take this much time off their jobs in the summer. We took the easy way, we simply quit, and this is something we planned on way ahead, a long time ago, because this is a bigger project than buying bananas at the grocery store! (Sorry english people, I borrowed this joke from a french canadian humorist, François Bellefeuille, I could also have use something else for you but cannot think about anything, translating this article after writing it is already a lot!)

Four months off. Wow. In reality this is more than that, because we took couple weeks off before the trip, Catherine went to Guatemala for her best friend’s wedding and came over on the west coast and Greg slowly got to the west coast and visited Tofino for some vacations before the real vacations. Because let’s be honest here, pedaling across his own country on a bicycle, even though it’s not always relaxing, is still a really nice vacation. And we must admit that writing this article in our spare time (yep, it does happen sometime!) in our hammock by a lake in Ontario between a 70 kilometres in the morning and a 55 later in the day, it does feel like a vacation.

There is lots of cyclotourists that take the time for the same project as us. But none of the twenty we met take as much time as us to do it. A question that people ask us a lot is ‘What do you work for a living?’. Certainly if we had a career job or worked in bigger business, we probably couldn’t do what we are doing now, have this freedom. Most people we meet take either two or three months to ride it, and some even divide their trip in two years, it’s quite a nice split!

There is way more people that cycle across the country than you think, we heard there is around 2000 every year. We were pleasantly surprised, it’s awesome! By experiencing it, we realize how awesome this project really is and what it implies, and by writing this blog, we hope you are living through it as well! And by the way, again, if you ever want to pedal with us, you are more than welcome to join! And for those of you who think you won’t be able to, don’t you worry, come with us, we are really slow (but steady), we still need to carry all our pimp stuff!

But cycling across Canada, it’s pretty vague hey. So far, a quarter of the people we met are doing the same project as us, crossing the country from coast to coast, from full west to full east, from Victoria to New-Foundland, from sea to sea, from the Pacific to the Atlantic. Others do a shorter ride, often from either Victoria or Vancouver to Montreal or Halifax, which is quite an adventure as well! And there is also lots that ride from east to west, and since the winds are usually from west to east, those might not have done enough research, take bad decison, want to have it even the harder way or I don’t know what they were thinking but anyway, it’s their call!

People who ride from Vancouver to Montreal by the shortest way possible probably do two third of the country, I would say 5500 kilometres, to give you an idea. People that reach Halifax probably do over 6500 kilometres, and are pretty close to the most eastern point of the country, but this one comes with complication as you have to get a ferry across New-Foundland and leave the island somehow! They are still reaching the Atlantic ocean and ride most through most of the maritimes.

So far, we rode just over 3400 kilometres since we left Victoria, 38 days ago: 35 days or riding, three days of rest. We figured there is probably 5200 kilometres left to ride. So this would do 8600 kilometres total, and this is obviously not the shortest way; we’ve already done many detours, we are aware about it and we will do so much more in east by visiting our country, friends, family and the maritimes that we are pretty excited to discover. We both had our share of travelling and both lived or live in British Columbia, in the western part of the country, without visiting much of the eastern part. This eastern part must be just as beautiful and different in its own way. By doing the maths, we realize that in a week-ish, we’ll be halfway of our itinerary, this is insane, it goes so fast. Some persons would say, and they are right about it, time flies. And this is also great for us because we are on time of our schedule, we won’t be halfway from our 120 days (four months) allowed for the trip. All the stars are aligned, everything is going great, we can’t complain about anything, we really can’t!

We have a pretty good idea about the route we want to take until the end, here it is. If you are on our way, want us to get in touch with friends or family, or if you have any tips or recommendations, please tell us about it!

We are now in Ontario, and we have a hard time realizing we’re here already, but with about 2400 kilometres for Ontario only, which is about a little under the third of our pedaling, we will have lots of time to soak it in! 
We will ride south to Thunder Bay, Sault-Sainte-Marie, and get down to Manitoulin Island and the Bruce Peninsula (which looks like little paradise!) and than we’ll go through Barrie, Peterborough and Ottawa to avoid to go too much south to the GTA (Grand Toronto Area), one of the three most populated urban area in North America. And then, you guessed it, we will go in Quebec, ahh Quebec! This is gonna be a nice one! We’ll go in Montreal, Sainte-Elie-de-Caxton, Shawinigan (Le trou du diable brewery…!), Quebec City, Saguenay (Sainte-Rose-Du-Nord) and than taking a ferry from Les Escoumins to Trois-Pistoles. We’ll go to our hometown, Rimouski, and than go in Gaspesie. We’ll go south through the Chics-Chocs to the Baie-des-Chaleurs. Than we’ll go along the coastline of New-Brunswick, go to Prince-Edward-island, than Cape Breton and taking another ferry to New-Foundland, and than we’ll figure out which route to take to end the trip to Cape Spear, the most eastern point in Canada.

All this to tell you we are pimp, right.
Our kitchen is pimp, but we have even more pimp stuff to carry.

We have hammocks, and if you have or have tried one often enough, you'll know there isn't much better to relax in than a hammock, because let face it, a lazy boy or a comfy couch are comfortable, but we remind you we are travelling on bicycles so we won't start to carry furniture!

We also have yoga mats, which are the second best investment of the trip after our grater. Because they were cheaper, $3.50, and we stretch often enough that they are already paid for, and so far they last. For those who think this is a dumb idea to carry yoga mats, stretch in gravel for at least 20 minutes (because sometime that’s all there is gravel, and like a tent, we need a flat spot as well) and you’ll understand fast enough this is worth to carry, namaste! 

Speaking about tent, we also have a pimp tent, this is ridiculous. Because not all the tents are pimp, it’s hard to imagine a better tent than the MSR Hubba tour 2. Thanks heaps to Hugo, Greg’s cousin, to lend it to us! Not only does it take two minutes to mount up, it’s a one-piece, it’s light enough (but we don’t care, we remind you we carry our heavy kitchen as well!), it also has a second vestibule that we use as a storage, this is huge, and we can easily fit our 8 bike panniers, shoes, helmet, etc, in there!

Everyone thinks Greg is pushing too much by bringing his packraft, but even though he doesn’t use it often, he is pretty stoked to paddle on calm water once in a while. We remind you (Okay, Greg does..!) that his setup weights just a little more than a kilo of peanut butter, it’s light as!

So this is it, to sum it all up, we are pimp because we want to carry our pimp stuff, because we got more time than others to be pimp, because we are more pedaling and kilometres to ride than others, we use all our pimp stuff, and we are pretty lucky to do this pimp bike trip!

If only you could see where we could have posted this article from Nestor Falls yesterday night, ghetto-camping with an almost working wi-fi... to be continued!

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